Hey Guys…
I know, ça fait un moment que je n’ai pas écrit. Ou plutôt, cela fait un moment que je garde des articles en “Brouillons” sans jamais les publier. Mais ils viendront. Chaque chose en son temps.
Ce cours billet aujourd’hui, non pas pour débattre de quelque chose, mais pour laisser place à l’expression, et comparer les expériences.
Je me rends compte d’une chose assez étrange depuis quelques temps : j’adore la pression du travail, et je ne peux travailler effectivement que sous pression. Est-ce du sadisme ? Je ne sais pas.
Au lycée, j’ai toujours été adepte du ” Tant que je passe en classe supérieure sans de trop mauvaises notes…”. Je n’ai jamais vu l’utilité d’atteindre une certaine Excellence Académique pour le simple fait de l’atteindre, si je pensais pouvoir atteindre mes objectifs sans que des 19/20 s’alignent sur mes carnets de note. J’ai toujours été “chill”, je travaillais, mais juste assez pour être une bonne élève. Je ne me tuais pas pour être la meilleure. Je ne ressentais pas de pression particulière, je faisais ce que j’aimais, sans plus.
Mais récemment, depuis mon retour d’année d’échange surtout, j’ai cette envie de faire plus. Tellement plus. Et pas seulement dans le domaine académique, au delà. C’est peut être ça cette fameuse énergie que l’on a ( askip) dans la vingtaine.
L’envie de me dépasser, de me surprendre avant tout.
J’aime la pression de mes cours, de ma vie associative, c’est ce qui me fait vivre. J’aime la passion que je mets dans les choses. J’aime la beauté d’une journée passée en bibliothèque. Les cernes après une longue nuit de travail me rendent fière, heureuse. Je me serai sûrement ennuyée dans un master où une certaine pression n’est pas exercée tout au long de l’année.
Il ne s’agit pas de dire que sinon les choses seraient trop “faciles”, oh non, au contraire. Je n’ai rien d’une surdouée, je peux vous l’assurer. Cette École a plutôt le don de te faire sentir comme le dernier de la classe. Mais cela ne m’empêche pas d’aimer la pression.
Je pense simplement que chaque personne a son mode de fonctionnement, des techniques par lesquelles elle est plus efficace. Et je pense que c’est vers cet âge qu’il est intéressant de les découvrir, avant que les responsabilités de la vie ne nous emportent.
On grandit, on fixe les priorités.
Souvent entre étudiants, quand je mentionne mon master, je vois une petite grimace prendre forme sur le visage des autres. La charge de travail est souvent discutée, elle en dissuade certains. Ne parlons même pas des fortes responsabilités associatives qui s’y ajoutent.
Mais plus j’avance, plus je me rends compte que je ne suis jamais motivée si rien ne me pousse, si rien ne me fait un peu peur. S’il n’y a pas d’enjeux. À quoi bon se lancer dans quelque chose qui ne constitue pas un défis ? Qu’en retire t-on, si on sait déjà comment cela va se finir ?
Bien sûr, c’est parfois dangereux. Il faut arriver à ne pas se laisser submerger par toutes ces activités. I’m working on it, do not worry. L’équilibre qui nous permet d’avoir des moments à nous, et des moments où l’on se donne à une cause. C’est seulement cet équilibre qui, pour moi, peut nous permettre d’atteindre une certaine satisfaction.
Je ne veux pas être une “Workaholic”, mais parfois j’ai l’impression que j’aurai tendance à tirer vers cela. Mais pas pour l’argent ( pas principalement haha). Plutôt pour tout le reste : la satisfaction, le sentiment du devoir accomplit, la fierté de la famille, l’appui à ses proches. L’argent est un moyen, pas un but. Si l’argent est le but, le chemin n’a jamais de fin, car l’argent n’a de fin que dans la tombe.
Point important : quand on se lance Corps et Âme dans un travail, nos cours, nos projets, il est important de nous assurer que notre corps reste en bonne santé, et que notre Âme reste nourrie.
À ce stade de nos vies, on se laisse parfois emportés dans un tourbillon de choses, sans savoir quand s’arrêter, sans toujours savoir où l’on va. Prenons aussi le temps de souffler, nous diriger. Il faut un moment de la journée pour souffler, un moment pour laisser toute cette pression tomber. Elle est positive dans un certain cadre, mais elle ne doit pas nous suivre une fois la journée de travail terminée. Chose difficile, je sais.
Alors, si vous me voyez un peu moins, c’est que travailler sur cet équilibre prend du temps. Se construire prend du temps. Grandir.
But hey, I’m on my way. So get ready for me.
*** Mood ***
D’abord, à toutes les femmes qui me lisent et qui se retrouvent parfois dans mon blog, je vous conseille de suivre @sanaakblog sur insta si c’est pas déjà fait ❤ L’illustration de l’article vient de là, et elle fait des choses superbes.
Ensuite pour le son du jour :
Quand j’ai besoin de me freiner un peu, de me rappeler que le Travail c’est super, mais que j’ai le droit de souffler, Falz est là :
“Workaholic hé chill oh
Worki worki relax oh
body no be machine oh “
Sur ce, je retourne au week-end de travail qui m’attend. Take care.
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