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Folle Jeunesse

Photo du rédacteur: Sama QueendomSama Queendom

La jeunesse est-elle toujours folle ? Doit-elle l’être ? Son devoir est-il d’oublier demain, de vivre aujourd’hui, et de ne pas regarder hier ? La jeunesse fait-elle le tour du monde, dans l’espoir de le voir mieux tourner ? Ou pourrait-elle aussi résider dans la simplicité du silence, dans le vide entre les lignes d’un livre.

Ai-je l’obligation de refaire le monde ? Ou le relire est-il suffisant ?

Souvent mon esprit pose ces questions, il les crie dans un silence assourdissant, quand on me répète que je devrai mieux vivre ma jeunesse. Profiter. Mais de quoi ?

Pour moi la jeunesse est une énergie. Que l’on décide de la diriger uniquement sur le monde palpable, ou en partie sur notre univers intérieur, là résident les différences.

Je ne ressens pas l’envie de danser jusqu’au bout de la nuit au milieu de personnes si proches mais si lointaines.

Mon esprit danse constamment au milieu de milliers d’étoiles, elles si lointaines mais si proches en mon cœur.

Chacune de mes lectures est une révolution, et refait mon monde. Là est ma jeunesse : dans le feu qui brûle en moi et en mes proches. Ma jeunesse aussi a des fous rires, s’amuse, se trompe, essaye encore.

Cantonner chaque individu à une définition de ce qu’il devrait être, ce qu’il devrait faire, n’est jamais une bonne idée. Je n’ai jamais manqué de liberté à mes yeux, je ne me vois pas aller la chercher ailleurs.

J’aime voyager. Mais je préfère encore les voyages en moi, plongée dans les recoins de cette âme que je cherche à comprendre.

Je pense que la jeunesse, c’est chercher. Chercher quelque chose, et nous chercher nous-même.

C’est tenter tant bien que mal de se trouver, se redéfinir. C’est une quête où l’on ne sait pas toujours ce que l’on cherche. Ou alors on croit le savoir, et un beau jour tout disparait.

On marche, c’est l’essentiel.

C’est toujours avoir en nous une lumière, un espoir, quelque chose.

Mais si la jeunesse est une quête, est-il réellement important de savoir si elle prend fin sur les quais de Paris, ou là, dans un poème de Rumi ?

Dans l’un ou l’autre cas, j’y trouve mon bonheur. J’aime à courir dans les rues, à rire avec mes amis.

J’aime tout autant laisser mon esprit courir, face à un roman qui ne me renvoi qu’à moi-même. J’aime à connaitre les hommes qui vont et partent, j’aime encore plus apprendre à connaitre Dieu, Le Constant.

Ma jeunesse est une dualité, une rencontre entre deux mondes qui se complètent plus qu’ils ne s’opposent. Elle est unique, comme toutes les autres. Décalée, peut-être.

Comme Santiago, je sais que je retrouverai mon trésor chez moi, peu importe les kilomètres parcourus, les découvertes faites. C’est en moi que réside mon trésor le plus précieux, ma propre folie. En moi brille un millier d’étoiles, en moi se font des révolutions, des guerres, et même d’occasionnels coups d’Etat. En moi milles voyages et plus de nuits que ne peuvent en contenir les Almadies.

I enjoy the ride, the travels, discoveries, the craziness of it all. But at the end of the day, everything I need is already inside me.

* Mood du Jour *

“Atteindre l’inaccessible étoile. Telle est ma quête, suivre l’étoile, peu m’importe mes chances, peu m’importe le temps. Ma désespérance, et puis lutter toujours.

Je ne sais si je serai ce héros,

Mais mon coeur serait tranquille. Et les villes s’éclabousseraient de bleue parce qu’un malheureux brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé,

Brûle encore, même trop, même mal, pour atteindre

À s’en écarteler,

l’inaccessible

Étoile.

Brel said it all.

Being young is, to me, always reaching for that Star.

Source Image d’illustration :  Luiz Claudio

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